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Étudiant.e.s : faisons connaissance…

Nous venons de passer le cap des 50 000 étudiant.e.s à l’Unistra. Derrière la froideur du chiffre, impressionnant par ailleurs, il y a la réalité de 50 000 personnes, toutes différentes.
Dans le cadre du Schéma directeur de la vie étudiante-Alsace, l’Université de Strasbourg, l’Université de Haute-Alsace, l'Institut national des sciences appliquées de Strasbourg (Insa), l'École nationale du génie de l'eau et de l'environnement de Strasbourg (Engees), l'École nationale supérieure d'architecture (Ensas), la Haute école des arts du Rhin (Hear) et la Bibliothèque nationale et universitaire (BNU), en partenariat avec le Crous, s’associent pour mener une grande enquête qui permettra aux 60 000 étudiants du site Alsace de s’exprimer sur leur quotidien : logement, transport, santé, culture, campus, etc. Les réponses, totalement anonymes, nous aideront pour travailler ensemble dans l’intérêt des étudiants, au développement de nouveaux projets communs et à l’amélioration de ce qui existe, afin d’aller vers plus d’égalité, de services disponibles et d’accessibilité pour les étudiant.e.s. Avec cette consultation, les étudiant.e.s ont l’occasion de devenir acteurs et actrices de leur vie de campus et contribuer à l’amélioration des services proposés par leur établissement. Nous pourrons ainsi un peu mieux faire connaissance avec elles et eux et découvrir leur richesse, leurs attentes, leurs inquiétudes et leurs projets.  Il en va de leur qualité de vie. Celle-ci est le résultat de nombreuses données. 50 000 anonymes de notre université deviendront alors un peu plus, 50 000 histoires, 50 000 visages, 50 000 vies en construction. Mieux faire connaissance nous permettra de mieux assumer notre mission d’enseignement, de recherche et d’insertion professionnelle.

Michel Deneken,
président de l'Université de Strasbourg

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Conseil européen de la recherche : « une impulsion fantastique »

La cérémonie des 10 ans du Conseil européen de la recherche, mercredi 15 mars, à l'Institut de science et d'ingénierie supramoléculaires (Isis)

Formidables outils, les bourses ERC encouragent une recherche ambitieuse et innovante. Sur les 45 lauréats alsaciens, 9 sont des lauréates. Parmi elles, Caroline Rouaux et Luisa De Cola nous racontent leur projet et ce qui a changé dans leur quotidien de chercheuses. Récit et interview.

Quand on lui demande ce que sa bourse ERC a changé dans son quotidien de chercheuse depuis deux ans, Caroline Rouaux, chargée de recherche à l’Inserm, n’hésite pas : « Tout ! » Elle explique : « L’ERC vous offre une vraie liberté dans la manière de conduire vos recherches, de monter votre équipe, d’utiliser les fonds. »
Depuis qu’elle a obtenu une bourse ERC Starting Grant en 2015, la scientifique de 38 ans a pu étoffer son équipe, passant d’une doctorante et d’un étudiant stagiaire à cinq personnes dont trois exclusivement financés par l’ERC. De plus, grâce à l’achat d’un microscope dernier cri, elle a pu développer de nouvelles techniques dans son laboratoire de rattachement « Mécanismes centraux et périphériques de la neurodégénérescence ». L’argent de l’ERC lui permet également de recourir à des plateformes en sous-traitance pour analyser un grand nombre d’échantillons. « On a pu voir beaucoup plus grand et développer des techniques qui tournent bien et qui sont maintenant à la pointe », se réjouit-elle.

Mieux comprendre la mort de neurones

Caroline RouauxAu-delà de la sérénité financière que procure un financement de 1,5 millions d’euros, Caroline Rouaux voit aussi dans cette bourse ERC une reconnaissance et une marque de confiance pour les idées développées dans un projet qui lui tient à cœur. Depuis sa thèse, qui visait à comprendre les mécanismes régulant la mort programmée des cellules ou apoptose, la chercheuse s’intéresse à la sclérose latérale amyotrophique (SLA), une terrible maladie neurodégénérative. « Elle touche les motoneurones et  conduit à une dénervation des muscles qui entraîne une paralysie progressive des patients. » Bien souvent, les malades décèdent au bout de quelques années de lutte, des suites d’une insuffisance respiratoire. Deux types de neurones sont affectés : ceux de la moelle épinière et les motoneurones du cortex cérébral. Jusqu’à présent, ce sont surtout les premiers qui ont été étudiés dans le contexte de la maladie. Dans le cadre de son projet, Caroline Rouaux et son équipe cherchent donc à comprendre le rôle que jouent les neurones du cortex cérébral dans la pathologie. Sont-ils impliqués dans le déclenchement et/ou dans la progression de la maladie ? Comment meurent-ils ? Peut-on les régénérer pour le bénéfice des patients ? Autant de questions qui restent encore à éclaircir.

Une chance à saisir

Pour obtenir une bourse ERC, les chercheurs sont évalués sur leur vision sur 5 ans. Ce temps relativement long est un atout. « Cela nous laisse une marge de manœuvre pour gérer les imprévus et réorganiser les priorités en fonction des résultats sans pour autant prendre des raccourcis, explique Caroline Rouaux. On peut avoir un projet à l’année 1 et il peut avoir drastiquement changé à l’année 3. C’est aussi ça la recherche. »
Si la scientifique considère l’ERC comme « une impulsion fantastique », elle n’a pas tenté sa chance immédiatement. « J’ai d’abord postulé sur une bourse Marie Curie, parmi d’autres demandes de financements. L’ERC me paraissait inaccessible ! » Caroline Rouaux reconnaît avoir été son propre frein. « Je crois que je manquais de confiance en moi ». Mais le fait de se confronter au processus de sélection européenne via Marie Curie la rassure sur la valeur de son projet. « Les retours des examinateurs étaient souvent positifs. » Son projet est toutefois qualifié de « très » voire « trop » ambitieux. « S’il était perçu ainsi, je me suis dit qu’il fallait peut-être que je sois moi aussi plus ambitieuse dans mes demandes de financements. » Aujourd’hui, elle ne le regrette pas.

Ronan Rousseau

Pour aller plus loin : lire l'entretien avec Luisa de Cola sur recherche.unistra.fr

Revivre en vidéo la cérémonie des 10 ans de l'ERC

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Quand 150 collégiens et lycéens rencontrent un prix Nobel

Collégiens et lycéens ont échangé avec Jean-Pierre Sauvage sur le thème de la réussite.

L'Institut de sciences et d'ingénierie supramoléculaires (Isis) de l'Université de Strasbourg a accueilli 150 collégiens et lycéens, mercredi 22 mars. Ils ont échangé avec le prix Nobel Jean-Pierre Sauvage, sur le thème de la réussite.

Durant la rencontre, les dix meilleures vidéos de 40 secondes réalisées par les élèves eux-mêmes, aidés d’étudiants de l’Université de Strasbourg et d’un professeur de théâtre, ont été diffusées. Leur thème ? « Mon discours si j’obtenais le prix Nobel ». S'en est suivi un riche échange entre le lauréat du prix Nobel de chimie 2016 et ces élèves, impliqués dans les Cordées de la réussite. Ce programme national vise à favoriser l’accès à l’enseignement supérieur de jeunes, quel que soit leur milieu socio-culturel, en leur donnant les clés pour s’engager avec succès dans les filières d’excellence.

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Langage visuel : un accompagnement pour aller dans la bonne direction (artistique)

Boîte à outil langagevisuel.unistra.fr

Vous vous demandez comment décliner le langage visuel de l’université sur un support de communication ? La designer graphique Amélie Lecocq, en charge de la direction artistique du nouveau système d’identification, peut vous accompagner de diverses façons.

En amont de la création du support, chacun peut lui faire part de ses intentions par courriel. S’il existe déjà des modèles du même type ou qui peuvent vous inspirer, ils vous seront transmis ou vous serez renvoyés vers la boîte à outils.
Si le support à produire constitue un cas de figure nouveau, susceptible de profiter à  l’ensemble de la communauté universitaire, Amélie Lecocq peut accompagner sa réalisation afin d’aboutir à un possible modèle, utile à tous dans le cadre de prochaines productions.
Dans tous les cas, il est primordial de prendre contact avec la designer graphique suffisamment en amont de l’exécution pour garantir la pertinence du processus d’accompagnement. Le suivi en direction artistique se fait alors en plusieurs étapes : une première orientation à partir de vos intentions, un regard en cours de réalisation et enfin un dernier retour ou ajustement pour finaliser votre création.
Il est également possible de solliciter l’avis et les conseils d’Amélie Lecocq  sur des créations déjà réalisées, dans le but d’optimiser les productions à venir.
Au fur et à mesure des échanges, les compositions déclinant le nouveau langage visuel seront collectées et archivées, afin de nourrir une plateforme en ligne avec une galerie d’exemples.

  • Beaucoup de réponses aux questions que vous vous posez sont déjà dans la boîte à outils

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Prix Louise-Weiss : dénouement le 31 mars

Qui pour succéder aux gagnantes de l'édition 2016 ?

Les noms des lauréats du concours de littérature étudiante de l’Université de Strasbourg* seront dévoilés vendredi 31 mars.

Dans un premier temps, dix textes ont été sélectionnés. Les étudiants ont de nouveau voté, jusqu’au 13 mars, pour désigner les grands gagnants du concours. Les trois premiers prix, ainsi que le prix du jury, leur seront remis vendredi 31 mars, en présence du parrain de cette édition, le poète Jean-Yves Masson.
Comme chaque année depuis quatre ans, la sélection des meilleurs textes déclinés autour du thème « Europe » fera l’objet d’un recueil, édité par les Presses universitaires de Strasbourg (PUS).

* Bénéficie du soutien de l’Initiative d’excellence, dans le cadre des Investissements d’avenir

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« Algorithmes et big data nous font changer de paradigme en télédétection »

Le Service régional de traitement de l’image et de télédétection (Sertit) a 30 ans. L’occasion de revenir sur l’histoire et l’évolution des missions de cette plateforme, intégrée au laboratoire ICube depuis 2015, avec Paul de Fraipont, l'un des fondateurs et directeur scientifique du Sertit, et Michel de Mathelin, directeur d'ICube.

Comment est né le Sertit ?
Paul de Fraipont : Le Sertit est né du groupement scientifique de télédétection spatiale de Strasbourg, un regroupement de laboratoires de physique, informatique, géographie, géologie. Son but était de développer des travaux de recherche en télédétection et traitement d’images, de manière concomitante au lancement et à la mise en orbite du satellite Spot 1, en 1986.
Michel de Mathelin : Le Sertit est issu d’un besoin d’innovation pour le développement d’applications des recherches menées dans un nouveau domaine : l’imagerie satellitaire et les principes physiques de la télédétection : c’est dans l’ADN de cette structure de répondre à des besoins nouveaux !

Quels événements marquants ont fait du Sertit ce qu’il est aujourd’hui ?
P.d.F. :
Après avoir travaillé sur plusieurs projets pilotes avec le Centre national d’études spatiales ou l’Agence spatiale européenne, notamment lors de l’inondation de la plaine d’Alsace ou de la Camargue, le Sertit a acquis dès les années 1990 un savoir-faire dans la cartographie d’urgence, en terme de rapidité d’exécution et de fiabilité de résultats.

Pouvez-vous nous en dire plus sur ce savoir-faire ?
P.d.F. : Le Sertit intervient en tant qu’opérateur qui décode la matière première fournie par les satellites en une information utile. Nos cartes apportent une vraie valeur ajoutée. Depuis 2011, nous sommes certifiés ISO 9001 et nous engageons à fournir une première information moins de six heures seulement après réception des images lorsque nous sommes sollicités, et ceci 365 jours par an et 24 h/24.
M.d.M. : Cela représente 30 % de notre activité, soit trois personnes et un coordinateur qui se relayent pour assurer des astreintes. Nous faisons partie d’un consortium européen (Copernicus). Nous sommes sollicités quasiment toutes les semaines, sur des événements de crise, européens ou mondiaux. En ce moment, nous travaillons par exemple sur les dégâts du cyclone ayant affecté Madagascar.

Quelles sont les autres missions du Sertit ?
P.d.F. :
Ses équipes possèdent également un énorme savoir-faire dans le domaine environnemental : évolution spatiotemporelle des surfaces en eau, analyse des forêts et de la trame verte, cartographie de la végétation en milieu urbain. Nous travaillons de longue date avec différents partenaires : Office national des forêts (ONF), Centre national de la propriété forestière, services déconcentrés de l’État et collectivités, ministères, Eurométrople, etc., pour leur apporter différents indicateurs nécessaires à l’aménagement du territoire. Par exemple sur le degré d’artificialisation des forêts rhénanes, la hauteur du couvert et les différentes essences d’une forêt, le suivi de l’habitat du grand hamster, la continuité de couloirs écologiques, etc.
M.d.M. : Après un travail sur la cartographie du châtaignier, ou l’adaptation de nos forêts au changement climatique, nous démarrons un projet Interreg Regiowood avec le Luxembourg, la Belgique et deux Länder allemands. Notre savoir-faire a également été sollicité par la SNCF pour le suivi de la végétation aux abords des voies.

Pourquoi le Sertit a-t-il rejoint ICube et quels sont les évolutions à venir ?
P.d.F : Nous avons en permanence des projets de recherche et développement pour optimiser l’exploitation du flux d’images satellites. La finalité : automatiser le plus possible les process, sachant que l’on a de plus en plus de satellites en orbite, avec des résolutions de plus en plus précises, à la fois au niveau temporel et spatial.
M.d.M. : Les flux d’images sont continus et viennent de sources d’observation (drones, véhicules embarqués, satellites) et de systèmes géographiques différents. Il faut donc traiter des données massives et hétérogènes. On change de paradigme sur les algorithmes de traitement qui nécessitent une recherche plus poussée sur le traitement et sur la vitesse de calcul. Cela rejoint logiquement les missions d’ICube.
Le Sertit est l’une des sept plateformes technologiques et de services du laboratoire et travaille plus étroitement avec quatre des seize équipes de recherche du laboratoire. Nous travaillons aussi étroitement avec l’École et observatoire des sciences de la Terre (Eost) et le laboratoire Image, ville, environnement (Live) pour la mise en place d’une infrastructure performante de calcul pour le  traitement en continu des images satellites produites par la nouvelle infrastructure spatiale de l’Europe dans le cadre du projet Alsace-Aval-Sentinel (A2S)*, inscrit au Contrat de plan État-Région (CPER).

Anne-Isabelle Bischoff

* Bénéficie du soutien de l’Initiative d’excellence, dans le cadre des Investissements d’avenir

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« Changer le monde sans prendre le pouvoir » : chiche ?!

C’est cette année le thème de la Semaine de l’environnement. La 9e édition strasbourgeoise de cet événement décline conférences-débats, projections, balades, ateliers, du 30 mars au 6 avril.

Festival engagé autour des questions environnementales et sociales actuelles, la Semaine de l’environnement prend ses quartiers à Strasbourg à partir du 30 mars. À l’initiative de l’association étudiante Campus vert, une vingtaine de manifestations invitent à croiser les regards et les expériences sur les enjeux du développement durable, de la sauvegarde de la biodiversité et, au-delà, à s’interroger sur nos modes de vie. Atelier réparation de vélo, conférence sur l’impact du numérique ou balade nichoirs sur le campus Esplanade, mais aussi repas partagé et atelier jardinage aux jardins partagés du quartier gare, atelier yoga à la cité U Paul-Appel, disco soupe place Saint-Nicolas-aux-Ondes : les événements essaiment sur le campus et au-delà !
Prélude de la Semaine de l’environnement, l’Easy to change challenge est lancé depuis le 27 février. Principe : 10 défis à relever pour « éco-responsabiliser » son quotidien.

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À l'IUT Louis-Pasteur, la transition énergétique, c'est du concret !

Aurélien Meyer, responsable du service Maintenance et logistique immobilière ; Nelly Guillin, responsable qualité, et Jordan Knab, apprenti, en licence professionnelle Énergies et confort (IUT Robert-Schuman).

La Semaine de l'environnement, c'est sept jours d'événements sur le campus Esplanade et à l'extérieur. Au quotidien, des initiatives voient aussi le jour dans les composantes et les services. À l'IUT Louis-Pasteur, le projet SOLenBAT (pour Soleil en batterie) ouvre la voie à une université plus durable, impliquée dans les enjeux de soutenabilité environnementale.

Aurélien Meyer, responsable du service Maintenance et logistique immobilière de l’IUT Louis-Pasteur depuis 2012, a notamment la charge du suivi du démonstrateur* de panneaux solaires SOLenBAT. Il travaille sur ce projet avec Nelly Guillin, responsable qualité, qui met en musique les actions de développement durable à l’IUT.

Pouvez-vous présenter ce projet ?
Aurélien Meyer : SOLenBAT a pour objectif de développer une solution combinant production d’énergie solaire photovoltaïque, stockage électrique et système de gestion énergétique, à des fins d’autoconsommation. Il vise à apporter une réponse cohérente à la volonté de transition vers les énergies renouvelables.

Quand le démonstrateur de panneaux photovoltaïques a-t-il été lancé ?
A. M. : Nous avons signé une convention de partenariat avec les sociétés Voltec Solar, Socomec, Hager et le pôle Alsace Energivie en 2014. En septembre 2015, les panneaux ont commencé à fournir de l’électricité à l’IUT. Les batteries, quant à elles, seront raccordées aux panneaux d’ici fin 2017. Ce couplage permettra une gestion plus intelligente de l’énergie. L’électricité produite en période creuse pourra être stockée et réutilisée en période de haute consommation.

Quel est le but de ce démonstrateur ?
A. M. : Sa capacité de production est de 30 kW crêtes puissance maximale atteinte en conditions idéales d'ensoleillement) : il nous permet de faire des économies d’énergie en couvrant jusqu’à un quart de nos besoins en électricité. Le démonstrateur a aussi un but pédagogique. Il doit notamment permettre de développer des projets pédagogiques pour les étudiants des départements Génie industriel et maintenance (GIM) ou Mesures physiques (MP) (étude de l’installation, de l’autoconsommation, mesures et analyse de la production en fonction des conditions climatiques et des périodes de l’année…). Une plateforme d’accès au public a été intégrée en toiture, pour que les étudiants puissent voir de près les panneaux et onduleurs. Un projet de sensibilisation reposant sur la diffusion sur écran en temps réel de la production électrique est également en cours.

Quelles sont les autres initiatives de l'IUT liées aux économies d’énergie ?
Nelly Guillin : Jordan Knab, en licence professionnelle Énergies et confort à l'IUT Robert-Schuman, est en apprentissage chez nous cette année. Il est chargé d’étudier les solutions qui permettraient de réduire les dépenses énergétiques. En étudiant les consommations actuelles, il peut établir les priorités techniques, et calculer le retour sur investissement de chaque action menée. Par exemple, il a constaté que les extracteurs d’air tournaient même sur des périodes où ce n’était pas utile. En changeant simplement leur programmation horaire, l’IUT pourra faire quelques économies, de l'ordre de 500 €.
A. M. : Le remplacement des tubes fluo-compacts par des LED permet des économies et une diminution significative de la consommation électrique et ont une durée de vie plus importante. C’est un investissement certain, c’est pourquoi  l’IUT procède au renouvellement des tubes en plusieurs fois. »

Comment les étudiants s’intègrent-ils à cette démarche ?
N. G. : Nous pratiquons la pédagogie par projets. Par exemple, un groupe d’étudiants mène actuellement une étude sur l’alimentation de l’enseigne lumineuse de l’établissement par l’installation d’une éolienne. Un autre groupe a participé à un concours de fabrication d'éolienne urbaine, Gim'Eole, et a remporté la deuxième place. En début d’année, nous sensibilisons nos étudiants aux coûts financiers des consommations énergétiques et aux gestes à adopter pour faire des économies.

Au quotidien, quels sont les réflexes à adopter pour les usagers du campus ?
N. G. : Avant les périodes de fermeture de l’IUT, nous rappelons à tous les usagers d’éteindre les appareils électriques avant de quitter les lieux. Nous cherchons aussi à sensibiliser le public sur la nécessité de couper les radiateurs avant d’aérer une pièce. Oublier la fenêtre ouverte et partir plus de 15 minutes gaspille d’autant plus d’énergie que l’on chauffe inutilement la pièce, et que les usagers vont surchauffer en revenant pour compenser. Une campagne de communication en ce sens a été menée et un message est diffusé sur tous les écrans d’accueil des vidéoprojecteurs installés dans les salles d’enseignement.

Recueilli par Clarisse Pham,
ambassadrice des économies d'énergie et du développement durable de l'Université de Strasbourg

* Petit projet fonctionnant en phase-test, visant à prouver la possibilité et l'utilité d'une technologie (ou autre système).

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Pour sa quatrième édition, le concours Ma thèse en 180 secondes voit grand

Crédit : Cédric Philippe

Cette année, le public est invité à venir en nombre assister à la finale régionale du concours Ma thèse en 180 secondes. Rendez-vous dans le grand amphithéâtre Cavaillès du Patio, jeudi 6 avril, dès 17 h 30, pour un grand moment de science et de partage.

Ma thèse en 180 secondes, défi lancé à des doctorants consistant à présenter leurs recherches en trois minutes chrono, vous connaissez ? Le concours, porté par le CNRS et la Conférence des présidents d'université (CPU) au niveau national, piloté au niveau local par la délégation du CNRS et le Jardin des sciences, prend cette année ses quartiers à l'amphithéâtre Cavaillès.
Ils seront de nouveaux seize, cette année, à démontrer la pertinence et l'intérêt de leur sujet de recherche face à un auditoire profane et diversifié, avec pour toutes armes leur éloquence, leur personnalité et une diapositive-support !

  • Jeudi 6 avril, de 18 h 30 à 21 h, amphithéâtre Cavaillès, entrée libre. Entrée dès 17 h 30 en raison d'un dispositif de sécurité renforcé. Entracte avec encas salés, sucrés et boissons.
  • À suivre aussi en direct sur UTV
  • Lire aussi : Dans les coulisses de Ma thèse en 180 secondes

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Regards métissés sur la relation franco-africaine de 1975 à 2015

Un colloque international, du 11 au 13 avril, et une programmation culturelle, du 10 avril au 15 mai, proposent de se replonger dans cette relation franco-africaine de 1975 à 2015, autour du thème « une nouvelle histoire politique et littéraire. »

Imaginée par le Centre d’étude sur les représentations : idées, esthétique, littérature (Ceriel) de l’équipe d’accueil Configurations littéraires (EA 1337), l’ensemble de la programmation proposera de croiser les regards des écrivains africains et français sur la relation franco-africaine, ainsi que ceux des critiques et des historiens.
Quels épisodes ou quels événements de la relation franco-africaine se voient-ils conférer un rôle charnière par les écrivains ? Quel discours sur l’histoire politique et sur les usages de la langue française les écrivains tiennent-ils lorsqu’ils s’intéressent à la relation franco-africaine ? Quelles influences précises peut-on identifier, des écrivains français sur les écrivains africains, et inversement ? Autant de questions qui seront abordées au travers de différentes propositions : présentation scientifique, table-ronde, rencontre littéraire, théâtre, exposition.

* Porté par l'EA Configurations littéraires, en partenariat avec le Centre de recherche écritures de l’Université de Lorraine (EA 3943) et l’équipe d’accueil Représenter, inventer la réalité, du romantisme à l’aube du 21e siècle  (Rirra 21 - EA 4209) de l’Université Paul-Valéry - Montpellier.